Parce que le Noble Coran et la Sunna sont un guide pour nous, croyants, voici quelques recommandations tirées de ceux-ci pour vous aider à surmonter la douloureuse épreuve qu’est la mort.
- Invoquer Dieu pour l’agonisant
- Les actes qu’il est recommandé de faire lors de l’agonie
- Invoquer Dieu lors de la mort d’un proche
- Informer les proches et les amis de la mort d’autrui
- Pleurer le mort
- Porter le deuil
- Les condoléances
- Les actes qui profitent au mort
- La visite des tombes
Invoquer Dieu pour l’agonisant
Dans son Sahîh, Muslim rapporte d’après Umm Salama, que le prophète entra chez Abû Salama et le trouva mort, les yeux ouverts. Lui fermant les yeux, il dit : « Lorsque l’âme est rendue, le mort la suit des yeux ».Comme certains membres de la famille du mort se mettait à crier, le prophète leur dit : « Ne demandez que du bien, car les anges consignent vos dires (en invoquant Dieu de les exaucer) ». Puis, il reprit : « Seigneur ! Pardonne à Abû Salama, élève son rang parmi les gens bien guidés, supplée-le auprès de sa progéniture, pardonne-nous et pardonne-lui, ô Maître de l’Univers ; rends spacieuse sa tombe et illumine-la ».
Recommandations lors de l’agonie
Rappeler à l’agonisant la formule : « Il n’existe nulle divinité en dehors de Dieu ». A ce propos, Muslim, Abou Dâwûd et At-Tirmidhî rapportent d’après Abû Sa’îd Al-Khudri ** , que le prophète
Abû Dâwûd rapporte, ainsi que Al-Hakim qui l’a autentifié, d’après Mu’âdh Ibn Jabal **, que le prophète
Invoquer Dieu lors de la mort d’un proche
Ahmad et Muslim rapportent d’après Umm Salama **, qu’elle entendit le prophète
At-Tirmidhî rapporte d’après Abû Mûsa Al-Ash’arî que le Prophète
Al Bukhârî rapporte d’après Abû Hurayra, que le prophète
Informer les proches et les amis de la mort d’autrui
Les érudits estiment qu’il est louable d’informer les proches et les amis de la mort d’autrui afin qu’ils bénéficient de la récompense divine en participant à ses funérailles. A ce propos, Al Bukhârî, Muslim, Abû Dâwûd, At-tirmidhî, An-Naâ’î , Ibn Mâjah et Ahmed rapportent, d’après Abû Hurayra, que le Prophète annonça aux gens la mort du Négus le jour où celui-ci décéda, sortit avec eux au Musallâ, aligna ses compagnons pour la prière du mort et proclama quatre takbîra à l’intention du défunt.
Pleurer le mort
Les doctes sont unanimes à déclarer qu’il est permis de pleurer le mort, mais sans cris ni lamentations. Dans un hadith authentique, on rapporte que le prophète a dit : « Dieu ne châtie pas pour les larmes aux yeux ni pour l’affliction au cœur, mais Il châtie ou accorde la Miséricorde pour cet organe…(et, joignant le geste à la parole, il indiqua sa langue) ». Le Prophète pleura la mort de son fils Ibrâhim et dit : « Les yeux larmoient, le cœur s’afflige mais nous ne proférons que ce qui satisfait Dieu. La séparation d’avec toi nous nous attriste, ô Ibrâhim ! ».
Il pleura de même à la mort de sa petite fille Umayma, enfant de sa fille Zaynab, et lorsque Sa’d Ibn ‘Ubâda lui dit : « Tu pleures, ô Envoyé de Dieu ? », il lui répondit : « C’est une miséricorde que Dieu a placée dans le cœur de ses serviteurs, et Dieu accorde Sa Miséricorde à ceux parmi Ses serviteurs qui sont miséricordieux ». At-Tabarânî rapporte que ‘Abd Allâh Ibn Zayd a dit : « Il est permis de pleurer sans cirer. Mais si les pleurs sont accompagnés de cris et de lamentations, cela fait souffrir le mort et le tourmente ».
Les condoléances
En arabe, le terme ta’ziya désigne l’endurance et l’exhortation à endurer, en prodiguant des propos réconfortants qui atténuent la douleur de la personne affligée par la mort d’un proche.
Selon la formule suivante : « Que Dieu magnifie ta récompense, t’accorde bonne endurance et pardonne à ton défunt ».
Il est recommandé de préparer à manger pour la famille du défunt
‘Abd Allâh Ibn Ja’far rapport que le prohète a dit « Préparez à manger pour la famille de Ja’far, car ils subissent une rude épreuve ». Le législateur (entendre Dieu) a loué une telle pratique, car elle relève de la bienfaisance et de la bienveillance envers les proches et les voisins.
Les actes qui profitent au mort
Les doctes sont unanimes à déclarer que le mort bénéficie des actes de piété qu’il aura accomplis dans sa vie. A ce propos, Muslim, Abû Dâwûd, At-Tirmidhî An-Nasâ’îet Ibn Mâjah rapportent d’après Abû Hurayra que le Prophète a dit : « Lorsque le fils d’Adam vient à mourir, tous ses actes sont interrompus, hormis trois choses : une aumône toujours en cours, une science dont les autres bénéficient et une progéniture pieuse qui invoque Dieu pour lui ». Muslim rapporte d’après Jârir Ibn ‘Abd Allâh que le Prophète a dit :
« Quiconque aura institué en Islam un bon usage, bénéficiera de sa récompense et de celle de tous ceux qui l’aurohnt adopté après lui, sans que cela diminue en rien leur récompense ; et quiconque aura institué en Islam un usage blâmable, se chargera d’un péché et du péché de tous ceux qui l’auront adopté après lui, sans que cela ne diminue en rien leurs péchés ». Quant aux actes d’autrui dont bénéficie le défunt, nous les exposerons comme suit : Invoquer Dieu et implorer Son Pardon pour le défunt, Faire l’aumône, Jeûner, Accomplir le pèlerinage, La prière, la récitation du Coran.
Comment visiter une tombe
Arrivé auprès de la tombe, le visiteur se mettra face au défunt, le saluera et invoquera Dieu pour lui. A ce propos on rapporte, d’après Burayda, que le Prophète leur apprenait cette formule, lorsqu’un parmi eux voulait visiter les tombes : « Que la paix soit sur vous, croyant et musulmans qui résidez dans ces demeures, nous vous rejoindrons quand Dieu le décidera. Vous êtes nos devanciers et nous sommes les suivants. Nous implorons Dieu qu’Il vous accorde la paix et la bénédiction, ainsi qu’à nous ». Ce hadîth est rapporté par Ahmad, Muslim.
« Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en oeuvre, et c’est Lui le Puissant, le Pardonneur. »
– Coran, S67 | V2